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Etienne Oldenhove

 

Bienvenue à tous et particulièrement à ceux d'entre vous qui viennent de loin, du Canada, d'Italie, de Suisse, de France, et peut-être d'autres pays encore !

 

Avant que nous nous lancions dans ce colloque que nous devons au désir tenace de notre ami et collègue , Yves Lecomte de Montréal, je voudrais rendre un bref hommage à deux hommes qui viennent de quitter ce monde.

 

Tout d'abord, le Docteur Jean Oury de la Clinique de la Borde qui est enterré aujourd'hui. Je l'évoque parce que notre travail à chacun lui doit beaucoup. Avec son inlassable combat pour la psychothérapie institutionnelle, il est une partie de notre âme. Dans le journal "Le Monde" d'hier, il est écrit ceci à son sujet : "Son oeuvre d'une grande humanité est celle d'une aventure intellectuelle et institutionnelle pour faire vivre l'un des lieux les plus engagés dans le soin et la prise en charge humaine de la folie, un lieu d'hospitalité." ( Journal "Le Monde", daté du mercredi21 mai 2014)

 

Que ce colloque lui soit un hommage !

 

Ensuite, Jean-Luc Dehaene, notre ancien premier ministre, qui sera inhumé demain. Vous allez me dire que nous ne sommes pas là pour faire de la politique. Je vous répondrai que si, que nous sommes aussi là pour faire de la politique et j'espère que ce colloque aura cette audace. Il y a quelques mois , Jean-Luc Dehaene disait à propos des extrémistes de la NVA, ce parti nationaliste et séparatiste flamand : "Le problème, c'est que pour eux, tout est toujours de la faute des autres !". Il ne leur reprochait pas leur nationalisme ou leur volonté séparatiste, il leur reprochait leur irresponsabilité. Ce faisant, il disait l'essentiel. Nous sommes bien placés pour savoir de quoi relève cette logique de l'irresponsabilité.

 

Prenons donc nos responsabilités et nos responsabilités dans la vie publique.

 

C'est un honneur pour nous d'être accompagnés aujourd'hui par Madame la Ministre Céline Frémault qui a dans ses multiples attributions ministérielles au niveau de la Région Bruxelloise, celle de la Santé. Nous la remercions vivement d'avoir dégagé pour nous une part de son temps précieux. Sa présence, ici, est comme un signe de l'accueil des communautés thérapeutiques dans le giron des pouvoirs régionaux suite à la dernière grande réforme d'état que la Belgique a choisi de faire.

 

Je donne maintenant la parole à Madame la ministre, Céline Frémault, une femme indubitablement engagée au service de la chose publique.